Sur le damier de la vie
Les pions étaient placés
Pas un n’avançaient.
Statues livides glacées
En pose immobile
Le buste en saillie
Les dés étaient jetés.
Cerclés, cernés, figés,
Chacun dans son cube
Figurines opalines
Faisant simulacre.
Mon esprit bien rangé
Se vidait, s’évaporait.
S’étiolaient, s’éparpillaient
Et montaient en volutes
Vers les nues,
Mes chimères…
Pour alimenter Saturne
Et ses anneaux…
A la lueur de la flamme
De l’unique bougie
Je restais seule
À ma solitude
Et dans mon exil
Mon âme en péril
Restait la captive
De mon être entier.
Pas un mot couché
Sur le papier
N’aurait pu confesser
Les affres de mon âme.
Je restais seule
À ma solitude
Mon imaginaire sclérosé,
Et ma plume stérile
Demeurait muette
Face au cosmos.
(Planèt’Poésie – CLA 07.02.2007)
Les pions étaient placés
Pas un n’avançaient.
Statues livides glacées
En pose immobile
Le buste en saillie
Les dés étaient jetés.
Cerclés, cernés, figés,
Chacun dans son cube
Figurines opalines
Faisant simulacre.
Mon esprit bien rangé
Se vidait, s’évaporait.
S’étiolaient, s’éparpillaient
Et montaient en volutes
Vers les nues,
Mes chimères…
Pour alimenter Saturne
Et ses anneaux…
A la lueur de la flamme
De l’unique bougie
Je restais seule
À ma solitude
Et dans mon exil
Mon âme en péril
Restait la captive
De mon être entier.
Pas un mot couché
Sur le papier
N’aurait pu confesser
Les affres de mon âme.
Je restais seule
À ma solitude
Mon imaginaire sclérosé,
Et ma plume stérile
Demeurait muette
Face au cosmos.
(Planèt’Poésie – CLA 07.02.2007)
écrit d'après l'oeuvre de Claude Hardenne
"Idées-planetes"
"Idées-planetes"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit coup de crayon... au passage ! Merci pour vos couleurs déposées ici...