samedi 19 mai 2007

Moulins à Vent...

Le vent sans âge depuis la nuit des temps
Tu le crois éphémère, mais il est millénaire.
Il est caresse sur la joue de l’enfant
Et devient courroux tout autant
Pour ceux qui se croient grands
À vouloir maîtriser les éléments.

Le vent tempête et vocifère.
Il s’entête à faire le tour de la planète.
Il en reste surtout le Maître.
Le vent violent se couche dans l’azur
Au creux des dunes dépose son armure.
Il murmure au sel des vagues brunes
De longues caresses jusqu’au crépuscule.

Le vent paresse et devient brise…
Le vent se tire à tire d’ailes
Et fait tourner les têtes bien souvent
Autant que les moulins à vents.

Le vent mourant au soir naissant
Redevient sagesse l’espace d’un instant
"Emportant au loin les paroles des amants".



(A LIVRE OUVERT - CLA – Mai 2005)

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