Un jour que je survolais l'univers dans ma navette, j'aperçu au loin une planète.
Et lasse d'avoir trop vagabondé dans l'espace infini, je décidais de m'y poser et après tout de m'y installer...
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Il y avait des fleurs, des oiseaux, des ruisseaux, des montagnes, des champignons vénéneux et même des feuilles mortes. J'avais vite fait d'en faire le tour, et à présent je la connaissais par coeur, elle faisait partie de mon être et je ne pouvais plus me passer d'elle...
J'y vivais paisiblement jusqu'àlors... Et les jours s'égrénaient miette après miette, sans que j'ai besoin de compter mon temps...
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Mais...
Par un matin glacial, tous les éléments, toutes les aiguilles du temps, tous les instruments, qui d'habitude avaient leur place sur ma planète et se plaisaient à y vivre, se sont mis à gémir, à s'enfuir dans tous les sens. Quelque chose d'inhabituel et d'inconnu leur faisait peur. Tout était chamboulé. Tout était figé...
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Cette fois, il se passait un phénomène inexplicable... Sur cette planète, où le quotidien était l'imaginaire. La nature parlait et pouvait s'exprimer librement (et on pouvait l'entendre, bien sûr si on savait écouter !).
Mais aujourd'hui, c'était différent. Tout était calme, trop calme... froid, glacial, laid... Je n'aurais pu imaginer une telle laideur s'abattre d'un seul coup sur mon paysage. Tout était si beau, encore hier. Je me souviens de la rivière qui me murmurait son doux refrain chaque matin, les gazouillis des oiseaux. Que se passait-il donc, pour que tout fût si laid ? (Etais-je devenue une adulte ?...)
(CL&A 1987 à peu de chose près dans mes cartons à poussières)
Je suis profondément touchée
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