Qui dit cirque, dit clown...
Et sous le masque ?...
Et sous le masque ?...
"Ce soir étrangement, le chapiteau repose.
La mort a fait main basse sur le rire des enfants.
Le clown s'en est allé et la lune répand
Sur son lit les onguents de la métamorphose.
La fanfare affligée et l'écuyère en pleurs,
Les petits poneys blancs aux toupets de velours
L'escorteront demain à grands coups de tambours
Sur la butte escarpée où sera sa demeure.
Lui, drapé dans l'azur, ira dire aux planètes
Naissantes et toutes pleines de vie à décanter,
Le secret lourd et bleu des rires désenchantés
Qui sonnent en mineur les flonflons de la fête.
Dans un cirque étoilé tendu de nuées blondes,
Pour des soleils enfants aux rires incandescents,
Le clown fera revivre, ridicule et savant,
Les rires où sont cachées les détresses du monde.
Le rire du vieillard près de l'arbre à palabres,
Cassant comme un regret sous le poids d'un jour neuf.
Le rire du coolie éreinté comme un boeuf
Ou le rire du fou, affûté comme un sabre.
Saltimbanque des rires qu'une larme enchevêtre
Il jonglera si bien, le clown, que l'infini
Refera le calcul de ses cosmogonies
Pour renouer les fils de ses pantins terrestres.
Mais il taira le pire, le rire impardonnable,
Ce triste rire d'enfant si las que déjà vieux,
Pour qui le clown ira botter le cul des dieux
Où qu'ils soient, dans leurs Olympes improbables.
Ce soir étrangement, le chapiteau repose. "
La mort a fait main basse sur le rire des enfants.
Le clown s'en est allé et la lune répand
Sur son lit les onguents de la métamorphose.
La fanfare affligée et l'écuyère en pleurs,
Les petits poneys blancs aux toupets de velours
L'escorteront demain à grands coups de tambours
Sur la butte escarpée où sera sa demeure.
Lui, drapé dans l'azur, ira dire aux planètes
Naissantes et toutes pleines de vie à décanter,
Le secret lourd et bleu des rires désenchantés
Qui sonnent en mineur les flonflons de la fête.
Dans un cirque étoilé tendu de nuées blondes,
Pour des soleils enfants aux rires incandescents,
Le clown fera revivre, ridicule et savant,
Les rires où sont cachées les détresses du monde.
Le rire du vieillard près de l'arbre à palabres,
Cassant comme un regret sous le poids d'un jour neuf.
Le rire du coolie éreinté comme un boeuf
Ou le rire du fou, affûté comme un sabre.
Saltimbanque des rires qu'une larme enchevêtre
Il jonglera si bien, le clown, que l'infini
Refera le calcul de ses cosmogonies
Pour renouer les fils de ses pantins terrestres.
Mais il taira le pire, le rire impardonnable,
Ce triste rire d'enfant si las que déjà vieux,
Pour qui le clown ira botter le cul des dieux
Où qu'ils soient, dans leurs Olympes improbables.
Ce soir étrangement, le chapiteau repose. "
Paroles : Georges De Cagliari.
Musique: Yves Jamait 2006 "Le coquelicot"
Découvrez Jamait!
oh j'adore clea !!!!
RépondreSupprimermerci pour ta participation et n'oublie pas de nous l'envoyer pour le mettre dans la galerie chez manu ou la
le-jardin-du-mixed-media@hotmail.fr
bonjour le clown, je venais te faire un bisou bonne nuit...tu es aussi beau que sur le forum...
RépondreSupprimerBonjour, Catherine.
RépondreSupprimerHeureusement, un clow est immortel.
Que deviendrions- nous sans lui?
Merci, Catherine.
Bisous pour toi
Je trouve très belle ta représentation des clowns ! pas toujours drôles les clowns d'ailleurs !
RépondreSupprimerIl est sublime !!!!
RépondreSupprimerGrosses bises
Aqua
PS : je ne t'ai pas oubliée (pour notre échange), je dois juste faire encadrer ma réa pour toi...
Encore un bisous !