Nuit étoilé à St Rémy 1889
Nuit étoilée sur le Rhône 1888
Van Gogh
Les couleurs me parlent, me mènent à l’overdose
Quand du bout des doigts, j’ose, la lumière se pose
Le blanc est mon allié, il a la pure clarté
Des rêves éphémères qui mènent aux édens.
Voyez nos cœurs à nu ! Cette douce atmosphère.
Le rouge me console, me met la fièvre au front
Quand au front de la nuit, toutes les étoiles gondolent.
Et le jaune torture, dans sa folie d’éclat
Un coin de ciel bleuis, offrant une parure
Aux oiseaux qui, meurtris, le frôlent de leurs ailes.
Et si le pinceau gémit,
D’entre les mains du peintre fou,
C’est qu’Il a la fougue
De vouloir écrire…
L’éternité…
D’un seul trait de lumière
Qui porterait son cœur,
Son âme et sa ferveur
Aux portes de l’ultime…
Vérité…
Les jours de grands soucis
Quand le vent tempête et fait rage
Sa palette bariole de gris
Tous les vaisseaux fantômes
De nos rêves engloutis.
Et tous les arcs-en-ciel
Où je pose mes regards
M’égare vers un ailleurs
Nimbé de couleurs
Où mon âme enfin
Y puise le répit.
Inspiration - CLA - 21.12.2007
Quand du bout des doigts, j’ose, la lumière se pose
Le blanc est mon allié, il a la pure clarté
Des rêves éphémères qui mènent aux édens.
Voyez nos cœurs à nu ! Cette douce atmosphère.
Le rouge me console, me met la fièvre au front
Quand au front de la nuit, toutes les étoiles gondolent.
Et le jaune torture, dans sa folie d’éclat
Un coin de ciel bleuis, offrant une parure
Aux oiseaux qui, meurtris, le frôlent de leurs ailes.
Et si le pinceau gémit,
D’entre les mains du peintre fou,
C’est qu’Il a la fougue
De vouloir écrire…
L’éternité…
D’un seul trait de lumière
Qui porterait son cœur,
Son âme et sa ferveur
Aux portes de l’ultime…
Vérité…
Les jours de grands soucis
Quand le vent tempête et fait rage
Sa palette bariole de gris
Tous les vaisseaux fantômes
De nos rêves engloutis.
Et tous les arcs-en-ciel
Où je pose mes regards
M’égare vers un ailleurs
Nimbé de couleurs
Où mon âme enfin
Y puise le répit.
Inspiration - CLA - 21.12.2007
Sur l'air du pont d'Avignon :
RépondreSupprimerAu pays des couleurs on y danse, on y danse
Au pays des couleurs on y danse tous ensemble
Quand je dis rouge personne ne bouge
Quand je dis bleu tu caches tes yeux
Quand je dis orange tu bouges tes hanches
Quand je dis vert tu touches par terre
Quand je dis violet tu passes le balai
Au pays des couleurs on y danse, on y danse
Au pays des couleurs on y danse tous ensemble
Bonne fin de journée. J'ai passé un agréable moment tout en couleurs et en mots peints.
Encore un bien joli billet.
RépondreSupprimerBon week end
Marie
Bonjour, Catherine.
RépondreSupprimerComme il est beau, ce poème.
C'est, en paroles, ton auto-portrait. Dans ce que tu fais, tu n'es que lumière et couleurs.Et je sens tellement la vérité dans ton écriture.
Bonne fin d'expo.
Merci et bisous.
merci pour cette poésie qui chante et enchante! qui coule tellement "de source" que c'est comme si on l'avait déjà lue,comme si la connaissait déjà!quelle inspiration!
RépondreSupprimerEn effet un magnifique texte avec une fin sublime, à bientôt! Chris
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