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Il entendit le chant des oiseaux, et Pitounet lui présenta ses amis les oiseaux. Mais, il lui apprit également à différencier leurs chants si mélodieux.
Il rencontra aussi, ses amis les biches, les cerfs et les daims, qui se camouflaient aisément parmi les arbres, grâce à la couleur de leur pelage. Ils entrevirent également une famille de sangliers, mais ne s’approchèrent pas trop près, car Anselme trouvait que ça sentait mauvais.
Enfin, après avoir parcouru toute la forêt, comme Pitounet l’avait annoncé à Anselme, ils débouchèrent sur une vaste clairière. Une herbe verte et grasse s’y étendait à perte de vue.
Jamais, il n’avait été donné l’occasion au petit mouton noir de goûter une herbe aussi délicieuse. Et Anselme décida de s’en repaître jusqu’à plus faim. Pitounet quant à lui furetait de-ci de-là, pour trouver la nourriture qui lui convenait…
Rassasiés, ils avaient maintenant surtout besoin d’eau fraîche pour étancher leur soif. Pitounet, qui avait accompagné Anselme de ses bavardages incessants, avait à présent le gosier bien sec. Et c’est tout naturellement, que celui-ci amena le petit mouton à la source, qui se trouvait à deux pas de là. Ils burent goulûment jusqu’à plus soif la bonne eau fraîche.
Soudain, pris d’une euphorie incontrôlable, tous deux sautèrent de joie ! Le mouton cabriolait… Pitounet pirouettait dans tous les sens… On aurait dit qu’ils dansaient… Enfin, épuisés par leurs péripéties, ils s’écroulèrent tous deux, la face tournée vers le ciel, s’abandonnant à la quiétude, qui les envahissait.
Et le moment d’euphorie passé, la nostalgie commençait à gagner Anselme. Il ferma les yeux et soupira. Il était songeur. Comme à son habitude, il aimait à contempler le ciel. Mais aujourd’hui, Les nuages floconneux lui faisaient penser à des petits moutons blancs.
Pitounet, derrière le silence de son ami, devinait que quelque chose le tracassait. Ils restèrent là un bon moment, allongés sur ce tapis d’herbe moelleux, se laissant bercer par le souffle d’une brise légère… le soir commençait à tomber, mais le sommeil ne venait pas… Pitounet rompit le silence :
- « Tu dois être content, Anselme. Toi qui rêvait d’espace et de liberté. Un si vert pâturage pour toi tout seul, c’est formidable… »
Mais, Anselme au contraire n’était pas de cet avis. Il ne pouvait s’empêcher de penser au troupeau qu’il avait quitté et une idée lui trottait dans la tête. Il avait envie de faire découvrir, et partager, cet endroit merveilleux avec les autres petits moutons. Même s’ils n’avaient pas toujours été aimables envers lui, ils méritaient eux aussi de vivre ici. Et puis, que ferait-il ici, tout seul, dans un si vaste endroit ; il se sentait un peu abandonné.
Anselme soupira encore une fois, et répondit tristement à son ami :
- « tu sais, Pitounet, à quoi bon rester dans un jardin aussi merveilleux, si c’est pour y vivre seul ! Ici, il y a assez d’herbe et d’eau fraîche pour tous les petits moutons. On ne peut que se sentir bien. Là où je vivais avant, c’est surtout la place qui manquait, et puis nous étions entourés de palissades. Alors, quand on manque de place et qu’on a la vue « bouchée », on n’a plus envie de lever la tête pour regarder le décor ! Alors pas étonnant, que dans le cœur des autres petits moutons, il n’y ait pas assez de place non plus, pour moi ! ».
Pitounet qui était à l’habitude fort volubile, touché par les propos de son ami, l’écoutait patiemment et préférait se taire, pour ne pas l’interrompre.
- « Les autres petits moutons doivent être, eux aussi, bien malheureux. Je suis sûr qu’ils seraient enchantés de venir vivre ici. Mais, pour cela, il faudrait d’abord qu’ils me voient et qu’ils entendent ce que j’ai à leur dire ».
- « Moi, je t’y aiderai » proposa Pitounet. « Je suis persuadé que les petits moutons, lorsqu’ils te reverront, auront très envie d’entendre ce que tu as à leur dire. Tu as été si brave de partir comme ça. Et apprendre de ta bouche, qu’il existe un tel domaine, ne pourra que les convaincre.
- "Demain matin, quand nous serons bien reposés, nous nous remettrons en route, pour rejoindre ton troupeau. Mais pour l’heure, je suis très fatigué et j’ai besoin de repos. Bonne nuit Anselme !».
- « Bonne nuit Pitounet ! » lui souffla Anselme.
Le petit écureuil baillât, se retournât sur sa couche douillette et s’endormit rapidement.
Il entendit le chant des oiseaux, et Pitounet lui présenta ses amis les oiseaux. Mais, il lui apprit également à différencier leurs chants si mélodieux.
Il rencontra aussi, ses amis les biches, les cerfs et les daims, qui se camouflaient aisément parmi les arbres, grâce à la couleur de leur pelage. Ils entrevirent également une famille de sangliers, mais ne s’approchèrent pas trop près, car Anselme trouvait que ça sentait mauvais.
Enfin, après avoir parcouru toute la forêt, comme Pitounet l’avait annoncé à Anselme, ils débouchèrent sur une vaste clairière. Une herbe verte et grasse s’y étendait à perte de vue.
Jamais, il n’avait été donné l’occasion au petit mouton noir de goûter une herbe aussi délicieuse. Et Anselme décida de s’en repaître jusqu’à plus faim. Pitounet quant à lui furetait de-ci de-là, pour trouver la nourriture qui lui convenait…
Rassasiés, ils avaient maintenant surtout besoin d’eau fraîche pour étancher leur soif. Pitounet, qui avait accompagné Anselme de ses bavardages incessants, avait à présent le gosier bien sec. Et c’est tout naturellement, que celui-ci amena le petit mouton à la source, qui se trouvait à deux pas de là. Ils burent goulûment jusqu’à plus soif la bonne eau fraîche.
Soudain, pris d’une euphorie incontrôlable, tous deux sautèrent de joie ! Le mouton cabriolait… Pitounet pirouettait dans tous les sens… On aurait dit qu’ils dansaient… Enfin, épuisés par leurs péripéties, ils s’écroulèrent tous deux, la face tournée vers le ciel, s’abandonnant à la quiétude, qui les envahissait.
Et le moment d’euphorie passé, la nostalgie commençait à gagner Anselme. Il ferma les yeux et soupira. Il était songeur. Comme à son habitude, il aimait à contempler le ciel. Mais aujourd’hui, Les nuages floconneux lui faisaient penser à des petits moutons blancs.
Pitounet, derrière le silence de son ami, devinait que quelque chose le tracassait. Ils restèrent là un bon moment, allongés sur ce tapis d’herbe moelleux, se laissant bercer par le souffle d’une brise légère… le soir commençait à tomber, mais le sommeil ne venait pas… Pitounet rompit le silence :
- « Tu dois être content, Anselme. Toi qui rêvait d’espace et de liberté. Un si vert pâturage pour toi tout seul, c’est formidable… »
Mais, Anselme au contraire n’était pas de cet avis. Il ne pouvait s’empêcher de penser au troupeau qu’il avait quitté et une idée lui trottait dans la tête. Il avait envie de faire découvrir, et partager, cet endroit merveilleux avec les autres petits moutons. Même s’ils n’avaient pas toujours été aimables envers lui, ils méritaient eux aussi de vivre ici. Et puis, que ferait-il ici, tout seul, dans un si vaste endroit ; il se sentait un peu abandonné.
Anselme soupira encore une fois, et répondit tristement à son ami :
- « tu sais, Pitounet, à quoi bon rester dans un jardin aussi merveilleux, si c’est pour y vivre seul ! Ici, il y a assez d’herbe et d’eau fraîche pour tous les petits moutons. On ne peut que se sentir bien. Là où je vivais avant, c’est surtout la place qui manquait, et puis nous étions entourés de palissades. Alors, quand on manque de place et qu’on a la vue « bouchée », on n’a plus envie de lever la tête pour regarder le décor ! Alors pas étonnant, que dans le cœur des autres petits moutons, il n’y ait pas assez de place non plus, pour moi ! ».
Pitounet qui était à l’habitude fort volubile, touché par les propos de son ami, l’écoutait patiemment et préférait se taire, pour ne pas l’interrompre.
- « Les autres petits moutons doivent être, eux aussi, bien malheureux. Je suis sûr qu’ils seraient enchantés de venir vivre ici. Mais, pour cela, il faudrait d’abord qu’ils me voient et qu’ils entendent ce que j’ai à leur dire ».
- « Moi, je t’y aiderai » proposa Pitounet. « Je suis persuadé que les petits moutons, lorsqu’ils te reverront, auront très envie d’entendre ce que tu as à leur dire. Tu as été si brave de partir comme ça. Et apprendre de ta bouche, qu’il existe un tel domaine, ne pourra que les convaincre.
- "Demain matin, quand nous serons bien reposés, nous nous remettrons en route, pour rejoindre ton troupeau. Mais pour l’heure, je suis très fatigué et j’ai besoin de repos. Bonne nuit Anselme !».
- « Bonne nuit Pitounet ! » lui souffla Anselme.
Le petit écureuil baillât, se retournât sur sa couche douillette et s’endormit rapidement.
La nuit était bien entamée à présent. Anselme, scruta une dernière fois le ciel. Le berceau d’étoiles scintillantes au dessus de sa tête semblait vouloir, également, le consoler. Il songea, une dernière fois, à ce qui les attendait le lendemain. Finalement rassuré par les propos de Pitounet, il finit lui aussi par glisser tout doucement vers le sommeil.
(à suivre...)
Bon week end !
Trop mignonne cette histoire
RépondreSupprimerVivement la suite
A suivre, en effet...
RépondreSupprimerBon w.e. et merci
Coucou,
RépondreSupprimerJe voulais t'offrir ce petit bouquet de coquillages pour célébrer le retour du soleil : http://img442.imageshack.us/img442/9739/bouquetdecoquillagesileaq2.jpg
Bises,
Lyse, Herbert, merci de votre passage.
RépondreSupprimerMuad'dib, merci pour le bouquet de coquillages.
Comme promis, je reviens sur ton blog, je lis, je souris, je ris... et maintenant je m'impatiente ! Vivement la suite de cette si mignonne histoire !
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