Je suis sûre que vous étiez impatients de connaître la suite de l'histoire du "Petit mouton noir". Si vous avez raté le début, c'est ici.
... La suite du Petit mouton noir ...
Le petit mouton noir venait de franchir l'enclos, et se disait, peut-être, que là, où ses pas l'emportaient, il découvrirait un endroit où il se sentirait bien, et où il pourrait se faire des amis.
C’est ainsi que le petit mouton noir marcha longtemps, longtemps…
Et enfin, il arriva à la lisière d’une forêt. La nuit commençait à tomber et au fur et à mesure, que le petit mouton s’enfonçait dans la forêt, la crainte commençait à le gagner. Il ne se sentait plus aussi en sécurité que lorsqu’il était dans l’enclos. Soudain, un bruit l’effraya :
- « Hou ! Hou ! Hou ! Hou ! ».
Le petit mouton sursauta :
- « Qui est là ? » murmura le petit mouton d’une toute petite voix inquiète.
- « C’est moi », répondit une grosse voix provenant de la cime d’un arbre. «Je suis Maître Hibou Sage. Et, toi, qui es-tu ? Et que fais-tu donc à errer si tard la nuit, au milieu des bois ? »
- « Je m’appelle Anselme », répondit le petit mouton.
Anselme était très surpris. Lui qui n’avait, de toute sa maigre existence, jamais côtoyé que des petits moutons, ignorait qu’il puisse exister des animaux aussi insolites.
Anselme le détailla longuement du regard, et vit que Maître Hibou portait des plumes et non une toison comme lui. Il avait d’énormes yeux ronds, cerclés de noir - on aurait dit qu’il portait des lunettes ! - et des houppettes de chaque côté de la tête. Ce qui lui donnait un air très sérieux et raisonnable. Anselme, rassuré, se confia à Maître Hibou :
- « Avant, je vivais dans un enclos parmi d’autres petits moutons, mais eux ils étaient tous blancs. J’étais le seul à être de cette couleur, et je me sentais bien seul. Je n’avais aucun ami là-bas. Personne ne voulait jouer avec moi. Tout le monde me mettait à l’écart, parce que je ne leur ressemble pas. Et puis, j’en ai eu assez de vivre enfermé, alors je me suis enfui.»
- « C’est une histoire intéressante ! », rétorqua Maître Hibou Sage. Eh bien moi, tu vois, au contraire, j’aime vivre seul. Et cela me convient parfaitement ! Je dors la journée et je veille la nuit. Je suis le gardien de la forêt. Et comme je suis généralement de bon conseil, tous mes amis m’appellent Hibou Sage. Sois le bienvenue Anselme ! ».
- « Dis-moi, Maître Hibou Sage, c’est la première fois, que je m’aventure aussi loin de chez moi. Je ne connais pas les bois. Il y beaucoup d’arbres. Je crois que je suis perdu. Est-ce qu’elle est grande cette forêt ? » Questionna Anselme inquiet.
C’est ainsi que le petit mouton noir marcha longtemps, longtemps…
Et enfin, il arriva à la lisière d’une forêt. La nuit commençait à tomber et au fur et à mesure, que le petit mouton s’enfonçait dans la forêt, la crainte commençait à le gagner. Il ne se sentait plus aussi en sécurité que lorsqu’il était dans l’enclos. Soudain, un bruit l’effraya :
- « Hou ! Hou ! Hou ! Hou ! ».
Le petit mouton sursauta :
- « Qui est là ? » murmura le petit mouton d’une toute petite voix inquiète.
- « C’est moi », répondit une grosse voix provenant de la cime d’un arbre. «Je suis Maître Hibou Sage. Et, toi, qui es-tu ? Et que fais-tu donc à errer si tard la nuit, au milieu des bois ? »
- « Je m’appelle Anselme », répondit le petit mouton.
Anselme était très surpris. Lui qui n’avait, de toute sa maigre existence, jamais côtoyé que des petits moutons, ignorait qu’il puisse exister des animaux aussi insolites.
Anselme le détailla longuement du regard, et vit que Maître Hibou portait des plumes et non une toison comme lui. Il avait d’énormes yeux ronds, cerclés de noir - on aurait dit qu’il portait des lunettes ! - et des houppettes de chaque côté de la tête. Ce qui lui donnait un air très sérieux et raisonnable. Anselme, rassuré, se confia à Maître Hibou :
- « Avant, je vivais dans un enclos parmi d’autres petits moutons, mais eux ils étaient tous blancs. J’étais le seul à être de cette couleur, et je me sentais bien seul. Je n’avais aucun ami là-bas. Personne ne voulait jouer avec moi. Tout le monde me mettait à l’écart, parce que je ne leur ressemble pas. Et puis, j’en ai eu assez de vivre enfermé, alors je me suis enfui.»
- « C’est une histoire intéressante ! », rétorqua Maître Hibou Sage. Eh bien moi, tu vois, au contraire, j’aime vivre seul. Et cela me convient parfaitement ! Je dors la journée et je veille la nuit. Je suis le gardien de la forêt. Et comme je suis généralement de bon conseil, tous mes amis m’appellent Hibou Sage. Sois le bienvenue Anselme ! ».
- « Dis-moi, Maître Hibou Sage, c’est la première fois, que je m’aventure aussi loin de chez moi. Je ne connais pas les bois. Il y beaucoup d’arbres. Je crois que je suis perdu. Est-ce qu’elle est grande cette forêt ? » Questionna Anselme inquiet.
- « Bien sûr », rétorqua Maître Hibou. « Ces bois s’étendent à perte de vue, et je ne pense pas que tu puisses les traverser avant la fin de la nuit. Je te conseille de passer la nuit au pied de mon arbre, pour ne pas t’égarer davantage. En plus, demain matin, tu y verras plus clair, et tu seras en meilleure forme, pour continuer ta route. Je pourrai veiller sur toi, car ce n'est pas prudent pour un petit mouton d’errer seul la nuit, au milieu des bois. Tu pourrais y faire de mauvaises rencontres. »
Anselme ne comprit pas très bien ce que Maître Hibou voulait dire par là. Mais, peu importe, il était très fatigué, et il était d’accord avec Maître Hibou : une halte lui ferait le plus grand bien. Il suivit donc les conseils de celui-ci. Il se fit une couche confortable, dans le creux des racines de l’arbre, duquel Maître Hibou faisait le guet. Il se pelotonna, et sombra petit à petit dans le sommeil, soulagé de savoir que quelqu’un gardait un œil sur lui.
Epuisé par sa si longue marche de la journée, le petit mouton s’endormit sans tarder, des rêves plein la tête et le cœur empli d’espoir...
Anselme ne comprit pas très bien ce que Maître Hibou voulait dire par là. Mais, peu importe, il était très fatigué, et il était d’accord avec Maître Hibou : une halte lui ferait le plus grand bien. Il suivit donc les conseils de celui-ci. Il se fit une couche confortable, dans le creux des racines de l’arbre, duquel Maître Hibou faisait le guet. Il se pelotonna, et sombra petit à petit dans le sommeil, soulagé de savoir que quelqu’un gardait un œil sur lui.
Epuisé par sa si longue marche de la journée, le petit mouton s’endormit sans tarder, des rêves plein la tête et le cœur empli d’espoir...
(à suivre...)
Bon week end !
Bon week end !
Bonne lecture !
Je lis ce soir et je te reviens
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