A l’encre de mon cœur,
J’avais dessiné
Un arbre fort et puissant.
Un Chêne.
Ses racines accrochées au sol
Très solidement.
Et je me suis assurée,
Que nulle puissance en ce monde
Ne pourrait le déraciner.
Et autour, j’y ai mis de l’herbe verte
Et ses branches tendues vers le Ciel,
Comme offertes.
Au vent du soir, sous son feuillage,
Je me suis allongée
Et me suis endormie
Comme apaisée, par cette force si sereine
Qui trônait par-dessus ma tête
Et me faisait ainsi,
Le plus douillet des lits.Fort et Puissant.Un Chêne.
Dont la sève coulait dans mes veines
Pour donner vie à toutes ces feuilles.
Je le sentais vivre,
Car il était la vie toute entière
Planté là au milieu de ce jardin perdu.
(A LIVRE OUVERT - CLA – 1989)
Et ses branches tendues vers le Ciel,
Comme offertes.
Au vent du soir, sous son feuillage,
Je me suis allongée
Et me suis endormie
Comme apaisée, par cette force si sereine
Qui trônait par-dessus ma tête
Et me faisait ainsi,
Le plus douillet des lits.Fort et Puissant.Un Chêne.
Dont la sève coulait dans mes veines
Pour donner vie à toutes ces feuilles.
Je le sentais vivre,
Car il était la vie toute entière
Planté là au milieu de ce jardin perdu.
(A LIVRE OUVERT - CLA – 1989)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit coup de crayon... au passage ! Merci pour vos couleurs déposées ici...